Lull

J’adore la photo, j’en fais moi-même par plaisir, et c’est donc un privilège de participer au projet audacieux d’une femme de caractère.

Mathilde met ses talents au service du monde des chevaux. Plus encore, elle invite les esprits derrière nos yeux, à se questionner en montrant, sans filtre, sans masque, des moments de pure extase d’harmonie, comme des moments bien plus trash de spécisme ordinaire.

Elle m’a sollicitée pour recueillir les témoignages de chevaux avec lesquels elle est partie barouder lors d’une expédition en Nouvelle-Zélande. Un projet exaltant que je me suis empressée d’accepter. Voici un extrait du magnifique échange que j’ai pu avoir avec Cooper, sur ses sensations, les paysages qu’il a vus, et sur sa façon d’être, pendant son voyage:

« – Je veux faire les choses bien. Je sens l’humaine qui vibre fort dans son cœur. Elle est excitée, exaltée, et elle a aussi peur d’être déçue. Parfois elle s’agace, elle fait preuve d’autorité. Elle est fiable et solide. J’ai envie de la suivre. Je sens les tensions entre les humains. Ils ne voient pas les mêmes besoins pour le groupe.
– As-tu eu conscience de l’espoir que tu as donné à Mathilde pendant ce voyage?
– J’ai senti son cœur vibrer très fort, et moi, je contemplais. Je ne sais pas comment répondre à ces questions! L’espoir, ça parle de demain. Moi, je suis, maintenant. »